Le monde du cheval est un monde de passionnés, un « mode de vie » auquel on reste attaché, je n’ose pas dire « qualité de vie » parce que le quotidien y est parfois tellement dur que cette vie-là est en dehors de ces notions-là, au point que cette vie-là se retrouve de fait en marge du monde du travail avec ses règles, du monde social et du temps qui passe et que l’on se retrouve parfois injustement usé avant l’heure et sans ressources pour faire face à la vie qui continue. Certes, c’est un choix de vie que pour ma part à 52 ans je ne regrette toujours pas. Mais ceux que je vois autour de moi qui depuis longtemps travaillent sans relâche et finissent parfois par s’aigrir au fil du temps m’interpellent sur le devenir de ces professions diverses et variées du monde du cheval, du sport au spectacle, du loisir au travail, de l’étologie à l’outil thérapeutique, rassemblées autour d’une même passion. Un monde sans nul doute en expansion si l’on en juge l’augmentation croissante en France de la population équine d’une part et des pratiquants et adeptes en tout genre d’autre part.
A l’heure actuelle, si l’on veut vivre d’une de ces professions, il est indispensable d’avoir une activité annexe pour faire face aux difficultés récurrentes et inhérentes d’une vie avec les chevaux. Le choix de cette activité doit être judicieux, souvent lié au tourisme et à l’accueil en général, ou une activité commerciale en lien direct avec les chevaux. Des activités annexes qui nécessitent alors des qualités ou compétences autres, différentes et qui ne vont pas toujours de paire avec la vie avec les chevaux qui aurait tendance à durcir le caractère… Il faut alors faire beaucoup de sacrifices et il est parfois plus raisonnable de se contenter d’un loisir sachant aussi que le coût est important. Cruel dilemme ! …
Peut-être un jour nouveau la collectivité à travers les pouvoirs publics rendra-t-elle au monde du cheval la place qu’elle lui doit, au même titre que l’agriculture subventionnée, à l’exemple des Haras Nationaux classés Patrimoine National. Si l’on considère l’ensemble des professions qui gravitent autour du cheval , à travers le tourisme activité nationale lucrative de premier plan, en passant par le sport, avec nos champions de tous horizons, l’élevage et le commerce (les chevaux français se vendent à l’étranger), l’entraînement, l’enseignement, les soins vétérinaires, la ferrure, les selliers, la fabrication d’accessoires, d’aliments, de produits et matériel en tout genre… le monde équestre en tant qu’activité économique a toute sa place et mériterait à ce titre une plus grande reconnaissance.
Pour ce qui me concerne, j’ai choisi une option touristique avec des chambres d’hôtes, et l’accueil de jeunes en difficulté. Ce sont là des activités complémentaires que l’on retrouve assez souvent autour des chevaux et qui ont fait leurs preuves.
Enfin, j’aimerais développer cette activité d’endurance équestre qui me tient à cœur en organisant des « randonnées sportives », en association avec une amie cavalière ATE avec qui je fais aussi un petit peu d’élevage et qui a déjà une longue expérience dans les chevaux.
Je tiens à remercier ici toutes les personnes qui m’ont apporté leur aide précieuse dans cette formation en espérant qu’il me sera permis de mener mon projet à terme avec l’obtention de mon brevet d’Accompagnateur de Tourisme Equestre.
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