mardi 21 août 2007

rando pont d'espagne




descente dans le brouillard

rando pont d'espagne





Aprés avoir tout replié, pris le petit déj' (en chauffant astucieusement l'eau dans des briques de soupe prés du feu, le deuxième groupe ayant le réchaud et le matériel de camping...) prêts à repartir mais avant quelques photos de ce bel endroit. Margot est bien chargée.

rando pont d'espagne



aprés une dure nuit, pas besoin de se faire prier pour se lever, il est 6h30 du matin et la tête dans le brouillard...

rando pont d'espagne




Enfin arrivés dans un cadre MAGNIFIQUE!! Mais il est dejà 7h30 et les nuages pointent leurs nez. Il est temps de faire un feu, planter la tente et se faire un bon repas en attendant les autres... qui ne viendront pas mais sans inquiétude car nous nous doutons que les chiens ne passeraient pas...

rando pont d'espagne


La montée raide et périlleuse demarre. Heureusement elle ne dure qu'une heure. Elle aura couté a David une (petite) égratignure au coude et au genoux puis une entorse a la descente.

rando pont d'espagne


Le deuxième groupe qui démarre ensuite rencontre un problème : nos amis les chiens ne sont pas acceptés... Aprés de longues palabres avec les gardes, ils rebroussent chemin mais Axel, David et Margot sont déja loin devant... le groupe se divise, l'un (Roma, Genevieve, Sophie et Serge un ami cavalier du bousquet) part à la fruitière pour monter au lac d'Estom, un autre (Estelle, Claire une coloc du bousquet et ses parents) repart visiter Lourdes et nos trois têtes de files continuent leur chemin vers le walon du pouey trenous ( destination périlleuse) sans savoir que les autres ne les suivront pas...

rando pont d'espagne


Après de grandes difficultés d'organisation : trajet, mohamed (coloc du bousquet) pensait avoir un raccourci... ; lieu de RDV, (Lourdes ou Cauteret ?) , pique nique de midi (et le gâteau ? ), répartition dans les sacs (qui prend la charcuterie ? ) les premiers randonneurs démarrent à partir du pont d'espagne.

rando pont d'espagne




Aprés répartition stratégique dans les voitures (qui va avec qui ?...) les premiers à partir : David (coloc du bousquet) au volant avec Axel et Margot (fille de geneviève). Il est 8h00 du matin.

rando au canigou

 

baignade et farniente à collioure bien méritée sur la route du retour.
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rando au canigou

 
Et voila ce que ça donne dans les 4X4.
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rando au canigou

 
Tous ces sacs pour seulement 2 jours. Les conducteurs de 4X4 se sont arracheé les cheveux pour l'enberquement...
Certe ça n'est pas digne de randonneur pro mais sachant que l'on avait rien a porter on s'est permis de prendre le max pour un max de confort et voila ce que ça donne: 5 ou 6 tantes dont une chapiteau, beaucoup à manger et certainement pas des trousses à maquillage contrairement aux remarques macho de Patrice...
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rando au canigou


dans la descente du retour

rando au canigou


enfin ! le plus dur est passé, Estelle a l'air rassurée...

rando au canigou


rando au canigou

rando au canigou


Un beau prince vient au secours d'Estelle...

rando au canigou

les premiers attaque descente à la vertical de la "terrible" cheminée.

rando au canigou


festin bien mérité pour tout le monde au sommet.

rando au canigou


les dernier(e)s arrivent : Geneviève et Estelle. Félicitation à cette dernière pour sa première randonnée en montagne, 700 mètres de dénivellé... Estelle jure qu'elle ne fumera plus ...

rando au canigou


Claire, membre du comité 31 pour Ingrid Bétencourt, plante son drapeau FICIB (fédération international des comités d'Ingrid Bétencourt) "libertad Ingrid et les autres otages" au sommet du canigou.

rando au canigou


... Le Maroc est représenté par Youssef et Mohamed...

rando au canigou


les premiers arrivent au sommet

rando au canigou



Départ le matin, vue sur la mer de nuages.

rando au canigou


veillée autour d'un feu, les conversations vont bon train...

rando au canigou


repas au refuge

rando au canigou



les tentes sont plantées, on peut partir manger au refuge...
photo d'en bas : Claire, Fabrice, Estelle et Marie Camille, Sophie.

rando au canigou


arrivée au refuge.
Axel joue les sherpas...

rando au canigou


Montée au refuge d'environ 1h en 4X4.
Claire (coloc), Axel, Margot (fille de Geneviève Reumont)

rando au canigou


Sophie

rando au canigou


La famille de Sophie, Annick, Fabrice et Romain.

rando au canigou


12:00 fin du trajet en voiture (le bousquet-filhols)
Halte d'environ 1h pour manger avant la montée en 4X4
de gauche à droite : Mohammed, Patrice et Youssef 3 colocs du bousquet.

lundi 20 août 2007

Introduction à mon rapport de stage

Monter à cheval était un rêve d’enfant que j’ai réalisé à 39 ans.
Un concours de circonstances m’avait permis de faire un stage d’une semaine à 14 ans et m’avait laissé un souvenir impérissable. J’avais eu la chance de tomber sur une structure avec des chevaux, des personnes et un contexte qui avaient mis en place tous les ingrédients nécessaires pour que je sois marquée du sceau de la passion. Galoper dans les bois restait pour moi la sensation que je désirais retrouver. Galoper, mais suffisamment longtemps pour goûter pleinement ce plaisir immense. Pour goûter pleinement aussi le plaisir de marcher après l’effort. Marcher, mais encore longtemps pour s’imprégner de la paix des lieux, des bruits reposants, que l’on se trouve dans des chemins forestiers, au bord d’une rivière ou sur un plateau venté, tous ces lieux magiques que l’on peut couvrir sur une journée à cheval....
Et puis le rêve est devenu réalité, après des détours multiples en passant par d’autres sensations tout aussi merveilleuses comme de galoper sur la piste profonde en sable d’un centre d’entraînement de galopeurs ; faire un bout vite sur le gazon d’un hippodrome ; et encore marcher pendant des heures en bavardant, travail quotidien de cet athlète qu’est le pur sang qu’on entraîne dans cette autre discipline équestre que sont les courses de plat.
Et puis je suis venue à l’endurance équestre, dont je regrette aujourd’hui qu’elle ne soit pas devenue la branche sportive du tourisme équestre comme le TREC, sachant que le nombre de licenciés en endurance vient en deuxième position après le CSO en France. Cela pourrait ouvrir des portes, permettre d’établir des règles de pratique d’un loisir comme d’un sport dans le souci du bien être du cheval et du cavalier, pourrait tirer le tourisme équestre vers le haut en lui apportant la rigueur et la crédibilité qui lui manque dans le petit monde équestre français dominé par le CSO.
Du pur-sang anglais au pur-sang arabe, des courses de plat à l’endurance, et me voilà débarquée dans le tourisme équestre, à galoper sur les pistes forestières de la Montagne Noire, à grimper les pentes du Sidobre, flâner avec mon compagnon de tous les jours dans la Forêt de La Grésigne et les vignes du Gaillac...
La randonnée étant la base du travail quotidien de l’entraînement du cheval d’endurance, et aussi la meilleure école pour cette discipline, j’ai souhaité passer l’ATE pour pouvoir amener des cavaliers en extérieur qui ont envie de découvrir de nouveaux horizons équestres, initier cette discipline encore mal connue et partager cette passion.
Je dis bien des cavaliers, parce que je suis convaincue qu’on ne s’aventure pas dans la nature avec un cheval quel qu’il soit et qu’on ne connaît pas toujours sans avoir appris les rudiments, maîtriser les 3 allures, connaître et respecter l’animal, la nature qui nous entoure et aussi nos congénères. Apprendre à monter à cheval n’est pas le rôle d’un ATE et un cheval d’extérieur n’est pas un quad. Non plus on ne peut concevoir de plaisir à se promener à cheval dans la nature dans l’inconscience, l’indifférence, le mépris comme je l’ai vu quelquefois ou pire dans l’aprehension et la crainte, la peur et la panique. La pratique équestre est une activité à risque en soi ; il y a des risques mesurables, maîtrisables, qui laissent une certaine marge de manoeuvre ; il y a le risque imbécile qui met en danger les autres, cavaliers ou non, les chevaux aussi, et qui peut être lourd de conséquences.

J’ai essayé de tracer en introduction les chemins qui m’ont amenée à cette formation, ce que je voulais en faire et de quelle manière j’entendais la pratiquer ou ne pas la pratiquer. J’ai eu la chance de pouvoir mettre à l’épreuve tout cela dans les 2 stages que j’ai pu choisir, 2 structures différentes qui m’ont permis d’apprendre des choses différentes et complémentaires.

La ferme équestre de la grésigne

Situation - La Forêt de La Grésigne

Le village le plus proche est St Beauzile et la ville la plus proche est Gaillac.

La ferme équestre de la Grésigne, de par sa situation en bordure Est de la forêt de la Grésigne, la plus vaste forêt de chênes de la région Midi-Pyrénées qui couvre environ 3600 hectares, est un site idéal pour la randonnée équestre avec des interêts et des curiosités multiples. Entre les vallées de l’Aveyron, de la Vère et du Cérou, elle est ceinturée au nord par des plateaux calcaires et au sud-est par le causse de Cordes.
Cette forêt domaniale depuis le 13ème siècle se compose essentiellement de chênes rouvres (80%) ainsi que des châtaigniers, des hêtres, des merisiers et diverses autres essences.
Le point culminant (Montoulieu, 480 m) est de l'ère primaire, formé de grès, d'où son nom "la Grésigne".
La faune est constituée de cerfs et de chevreuils mais on trouve également quelques renards, sangliers et genettes.
Elle présente en Europe la plus grande biodiversité à l'hectare. La présence d'Écrevisse à pattes blanches atteste la qualité de l'environnement. Les actions mises en place par l’ONF pour préserver cette bio-diversité laissent esperer que cette réserve naturelle continuera à se developper et lui donne un attrait supplémentaire.
Au cours de l’histoire, ce site privilégié a fourni aux habitants envirronnants le bois de chauffage et un peu de charpente, le bois servant à la fabrication des tonneaux destinés au vin de Gaillac, du charbon de bois jusqu'aux années cinquante, les fagots servant à alimenter les fours à chaux (il en fallait 5000 par cuisson), du bois alimentant les fours des verriers de Grésigne, dont le dernier s'est éteint en 1850 et qui disparurent peu à peu avec l'ouverture des mines de Carmaux.
Depuis très longtemps elle tient une place importante dans l’imaginaire collectif des populations riveraines car elle a été l’objet de convoitises multiples et de conflits innombrabes.

Un peu d'Histoire...

Les Romains ont occupé la Grésigne. De leur passage il reste des oppida, tumulus de terre servant de défense, des vestiges de camps et une voie romaine sur le territoire de Puycelsi.

En 1281, Amiel de Penne cède ses droits sur la forêt au roi de France. Les habitants des villages environnants continuent à utiliser les privilèges de bois mort, de charpente et de barrières, mais aussi de pacages pour les troupeaux. Les verriers, d'origine noble, peuvent utiliser à volonté le bois de la forêt et sont dispensés d'impôt. Cette exploitation exagérée et sans contrôle met la Grésigne en danger de disparition.

Au XIII siècle, un élan de démocratie s’instaure. Les comtes de Toulouse créent des villes nouvelles : Castelnaux et Bastides. Les bastides sont constuites sur le modèle du plan à damier avec une place centrale encadrée de couverts à arcades. En son milieu, trône la halle vouée au commerce et aux affaires publiques. Beaucoup de ces bastides et villages, par exemple Lisle sur Tarn, Castelnau de Montmirail, Puycelsi, Bruniquel, Penne, Cordes sur Ciel et Salvagnac ont gardé un patrimoine sauvegardé qui saura vous enchanter. Le circuit des bastides est l’occasion d’une randonnée équestre riche en Histoire :

- Castelnau de Montmiral, crée en 1222 et “ancêtre des Bastides” presénte un ensemble de maisons anciennes, au milieu de ruelles serrées autour d’une place centrale. Plusieurs édifices sont à découvrir. - Bruniquel, était une ancienne cité marchande florissante où se négociait notamment le safran. A découvrir le château, son donjon du X11 siècle et son magnifique panorama et l’église. - Puycelsi est un village médiéval, fortifié, bâti sur un énorme rocher dominant à pic la rivière de la Vère. Les remparts sont flanqués de 2 tours et percés de portes fortifiées.
- Cordes sur Ciel suscite l’enthousiasme des visiteurs qui découvrent dans ce village toute la richesse intacte d’une fabuleuse cité crée en 1222 et particulièrement les façades sculptées (véritables musées à ciel ouvert). - Penne, autour des vestiges de son château, est un véritable nid d’aigle perché sur un éperon rocheux et dominant la vallée de l’Aveyron. Le village a gardé quasi intact son aspect médiéval. - Vaour fut le siège d’une Commanderie de Templiers avec à proximité le dolmen de Peyro Lebado.

En 1660, Colbert nomme Monsieur de Froidour pour réglementer l'exploitation de la forêt et en accroître les bénéfices. Après en avoir délimité le pourtour par un mur (mur dit de Louis XIV) ou un fossé, il supprime les privilèges et nomme des gardes forestiers.

En 1750, Louis XV inféode la Grésigne à Monsieur de Maillebois : celui-ci projette de transporter le bois en canalisant la rivière Vère. Le projet sera poursuivi durant une vingtaine d'années, et fera naufrage – un peu aidé dans cet échec par les vignerons et tonneliers gaillacois peu intéressés à voir partir la matière première vers Bordeaux, via Bruniquel. Monsieur de Maillebois a eu le temps toutefois de commencer le tracé des routes de débardage avant de faire faillite.

De son Histoire, la Forêt de La Grésigne et le pays de Gaillac garde d’imnombrables sentiers à travers bois et vignobles dont certains sont balisés permettant des possibilités de randonnées tout niveaux.
La course d’endurance organisée par La Ferme Equestre chaque année au printemps est très prisée par les cavaliers d’endurance. Cette année, une deuxième course est organisée à l’automne ainsi qu’un TREC.

Historique de la Ferme équestre

1969 : Françoise Laurent fait l’acquisition d’un domaine viticole qu’elle va peu à peu transformer en ferme équestre.

1971 : avec une dizaine de chevaux elle va assurer les revenus de la ferme en proposant des ballades et des randonnées.

1972 : elle crée de nouveaux locaux, aménage ceux déjà existants et obtient ainsi deux écuries de 16 boxes au total.





1974 : forme une SNC avec Mr. Salvador, devient monitrice d’équitation en obtenant son BEES1 et augmente sa cavalerie.

1978 : construction d’un manège de 20 x 40.

La ferme equestre de la grésigne

Aujourd’hui, la Ferme Equestre fonctionne avec une salariée palfrenier-soigneur ATE à temps plein et des apprentis tout au long de l’année.
En 2005 et 2006 des rénovations internes aux bâtiments d’habitation du centre de vacances sont effectuées, celles des écuries sont en prévision pour la fin du printemps.
L’exploitation compte aujourd’hui une trentaine d’hectares organisés en paddock et exploités pour la récolte du foin une partie de l’année.

Les Chevaux


On en compte 56 en ce printemps 2007, principalement des chevaux d’extérieur, la plupart d’origine arabe dont un certain nombre sont nés, élevés, éduqués, débourrés sur le site, avec Virginie... Mais on peut trouver aussi une paire de Mérens, Maurice et Larissa, Flash, le trotteur, des shetlands, Cochise le cheval de couleur, une petite équipe de vieux chevaux à la retraite dont le doyen a 30 ans. Le plus vieux, Iran, est aveugle et reste en box. Il est sorti régulièrement en main pour brouter ou lâché au manège où on peut le voir dépenser encore toute son énergie en bon pur sang arabe qu’il est.

Françoise



Discrète mais bien présente, à la tête et à la queue de l’ensemble des activités (équestres, touristiques, associatif, formation), redoutable et redoutée, appréciée de tous pour ses compétences autant équestres que pédagogiques, compétences que nul ne s’aventurerait à remettre en question. Les têtes brûlées et autres petits coqs (ou cocottes) qu’on finit toujours par croiser dans tout centre équestre en sont restés pour leur frais…

Virginie



Palefrenier-soigneur, ATE, surprenant Zébulon dans ce paradis des cavaliers d’extérieurs, partout à la fois, mais surtout aux chevaux, veillant constamment à leur bien-être et au respect qui leur est dû.