jeudi 1 septembre 2011

Et cet été...

un air de fête déjà régnait au Bousquet.
Grandes tablées et petites lumières dans les coeurs et les yeux...plein d'amis déjà pour ne pas rater pour certains, activement préparer pour d'autres, se pomponner pour tout le monde, l'événement de l'été!
On a commencé par faire quelques essayages.
"Alors quiche, tarte !? La bleue !?"
Sans hésitation fut choisie La robe qui allait faire fureur et qu'on ne se lassera pas de revoir. Pour l'instant on la planque derrière un paravent histoire de faire une surprise aux filles. Elle (la robe) attendra le grand jour...

Car le quotidien s’égraine dans les sursauts de chaleur de cet été et quoique la montagne noire soit la source des sources l'eau pourrait manquer à Riquita, Néo, Jasmine, Orhman, Vizir et Tariq. Geneviève a remis une tenue de campagne, chic, sombre, en noir et blanc, terriblement sixties...


Hélène, Salomé, Agathe, Violette et Eugénie sont là elles aussi, facétieuses, inventives, câlines...Bougies!!! alors forcément, elles entonnent des joyeux anniversaires à tire-larigot comme si la fête n'arrivait pas assez vite ou qu'elles la vivaient déjà et la faisaient résonner. Que la fête était toujours là. Pour elles, ces quatre petites filles dans les bras de leur maman.

Même Marcel fait des essais de chapeaux...au passage félicité par Maman de si bien se prêter au jeu...

... sous l’œil admiratif de Papa qui vient d'installer à coté du potager le coin des campeurs qui préféreront vivre l'événement avec les étoiles.

Des préparatifs vraiment grandioses qui font débouler dans la cour la belle remorque bleue de Serge magnifiquement embellie par Yannick pour que les effluves des fleurs viennent parfumer le bonheur.

On se réveille un beau matin, très beau matin, un matin du 16 août...pour les voir s'embrasser sous les feux des projecteurs. Ils viennent de se dire Oui! oui mon coeur Isabelle oui mon coeur Nicolas, tu es la reine, tu es le roi!

Jacques, qui quelques heures plutôt coupait les derniers carreaux de la nouvelle cuisine d'été, vient de vous marier et de vous souhaiter comme toute l'assemblée un VIVE LES MARIÉES qui a fait trembler le cabanon-mairie du Faget, pourtant bien enraciné dans le joli jardin de la Vierge.

Gracieusement la mariée hissée au milieu de l'orchestre jète à la volée son bouquet-bouclier et redescend dans sa nimbe bleue de cocagne dans les bras de l'époux comme nue (photo non diffusée).
Seul Novac inquiet de la voir si loin, si haut, s'accroche à la queue de pie de la robe et tente de la suivre. Eugénie quant à elle espère bien récolter le lancé.


L'homme aux lunettes noires, qui provisoirement d'ailleurs aura posé son cigare, n'est pas le garde du corps de la Reine du Jour, n'est pas un paparazzi à qui on aurait volé son appareil photo, n'est pas le maire du village, n'est pas un touriste en panne sur le chemin de la côte, n'est pas l'avocat d'affaire du marié, ni le beau-père, ni le répétiteur de chants pour les enfants, mais qui donc est ce Monsieur à l'air si empressé ?...Le super témoin du marié qui dévala les routes de Bourgogne et d'ailleurs, nous a-t-on dit, de caves en caves avec le marié lui-même, le Hervé de toutes les fêtes, le copain de toujours. Celui qui goûta les vins avant nous.

Quand elle traverse la rue pour rejoindre la voiture, tirée par un extraordinaire percheron (je crois, mais le dit-on..., une extraordinaire percheronne) pour ouvrir le cortège nuptial, sa silhouette longiligne n'échappe pas à sa petite sœur Mathilde qui aura ce jour-là couvert de son œil affûté et fraternel ce fameux événement.

Au bout de la route Dominique, père et beau-père respectivement d'Isabelle puis de Nicolas, sabre les bouteilles de champagnes. Et dans son magnifique jardin tout le monde s'écroule, sous la chaleur, l'émotion, la beauté du site, surtout moi et mon sac avec le témoin-photo, que je n'ose pas appelé appareil (lance appel pour cet épisode). Puis nous rejoindrons la salle du banquet qui émerveillent les invités. Bravissimo à tous ceux qui y ont œuvré, pour les petits paquets de lavandes et pots de confitures trouvés sur nos tables, les scintillements de lumières, les flonflons, un air de fête, une légèreté de l'air.



Et que la fête continue...